CAPRICE - Observatoire national des infections bactériennes communautaires pédiatriques sévères
Sous impulsion du GFRUP et du GPIP et avec la collaboration du réseau ACTIV, l’étude CAPRICE est lancée. Cette étude sous la forme d’un « observatoire national » est née d’une collaboration de l’ensemble des unités de réanimations pédiatriques françaises et vise à recenser les patients atteints d’infections bactériennes sévères communautaires. Son objectif est double, assurer une veille sanitaire permettant d’alerter précocement les autorités sanitaires en cas d’incidence anormalement élevée d’une bactérie (ex : recrudescence des infections invasives à streptocoque A à l’automne 2022) mais aussi constituer une base de données robustes (caractéristiques cliniques, biologiques et microbiologiques et prise en charge) valorisée par des publications où l’ensemble des investigateurs sera valorisé dans un Groupe d’Etude. Nous vous rappelons les critères d’inclusions : Enfant de 0 à 18 ans Admis en réanimation pédiatrique ou surveillance continue pour une infection bactérienne communautaire sévère documentée ou présumée Ceci inclus donc toutes : Toutes les infections communautaires à Pneumocoque, Haemophilus, Méningocoque, Streptocoque A, Staphylocoque Aureus, E Coli etc… Les sepsis et choc septiques même si non documentés Les coqueluches et les infections à mycoplasme (devant l’augmentation récente des ces infections) Sont exclus de l’observatoire : les infections nosocomiales surinfections secondaires de bronchiolites... La collaboration entre cliniciens and biologistes (locaux et CNR) devrait nous permettre de surveiller les présentations cliniques de ces IBS et l’émergence de nouveaux phénotypes/génotypes et/ou l’acquisition ou modifications de facteurs de virulence afin de proposer des stratégies de prévention adaptées en termes de santé publique. Pour mémoire, vous pouvez encore rentrer vos cas depuis le 1er janvier 2024. Merci à tous qui participent à ce projet et n’hésitez pas à nous contacter si vous voulez nous rejoindre. Le Groupe de pilotage de l’Étude : Dr Michael LEVY (Réanimation pédiatrique, Paris, GFRUP) Pr François ANGOULVANT (Pédiatrie, Lausanne, GFRUP) Dr Camille AUPIAIS (Urgences pédiatriques, Bondy, GFRUP) Dr Lionel BERTHOMIEU (Réanimation pédiatrique, Toulouse, GFRUP) Pr Camille BREHIN (Maladies infectieuses pédiatriques, Toulouse, GPIP) Dr Damien Dubois (Microbiologie, Toulouse) Pr Etienne JAVOUHEY (Réanimation pédiatrique, Lyon GFRUP) Pr Elise LAUNAY (Maladies infectieuses pédiatriques, Nantes, GPIP) Dr Corinne LEVY (ACTIV, Créteil, GPIP)
Poste de médecin - Soins Intensifs Pédiatriques - Cliniques Universitaires Saint Luc (Bruxelles)
Les Cliniques Universitaires Saint-Luc cherchent un(e) intensiviste pédiatrique à partir du mois d’octobre 2024. Activité polyvalente (chirurgie cardiaque pédiatrique - greffe hépatique - traumatologie - neurochirurgie - transfert inter hospitalier) Activité de recherche encouragée. Contrat de 1 an, renouvelable pour un cdi. Merci de prendre contact avant fin juillet.
Poste de médecin - Urgences pédiatriques - Hôpital Jean Verdier (Bondy - AP-HP)
Le service des urgences pédiatriques du CHU Jean Verdier à Bondy (APHP) propose un poste aux urgences à compter du 1er octobre 2024 (Assistant Spécialiste ou PHC ; avec évolution possible vers un poste de CCA ou PH selon le profil du candidat). Le SAU pédiatrique comporte une unité d’urgences pédiatriques et une UHCD de 8 lits. Il assure la prise en charge des urgences médicales et chirurgicales d’environ 35 000 enfants par an. Les urgences orthopédiques sont prises en charge sur un circuit spécifique avec une ligne de garde dédiée. Le SAU est rattaché au service de pédiatrie qui comprend une unité d’hospitalisation de pédiatrie générale, une unité d’hospitalisation pour adolescents, une unité de soins continus (USC, 4 lits), un HDJ, une UAPED (unité d'accueil pédiatrique des enfants en danger), et une consultation de pédiatrie. L’équipe médicale comprend 2 PU-PH, de nombreux PH et PHC, et 3 CCA. L’équipe est composée de nombreux spécialistes, expliquant la variété des pathologies suivies dans le service (centre de référence drépanocytose, diabétologie, hémato-oncologie, centre de référence neuro-pédiatrie, maladies infectieuse, rhumatologie, médecine de l’adolescent, unité spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire, médecine légale et protection de l’enfance). Des pédopsychiatres sont présents sur place toute la semaine et d’astreinte le WE. Les médecins des urgences participent à la continuité des soins, ainsi que les médecins de pédiatrie générale, avec en général une participation à 3-4 gardes/demi-gardes par mois (pas de gardes de 24h). Nous accueillons chaque semestre des internes de 3 DES (pédiatres phase socle, approfondissement ; DESMU et Médecine Générale). Nous avons plusieurs postes de docteurs juniors (phase de consolidation). Une unité de néonatologie est par ailleurs rattachée au service, avec un fonctionnement autonome en terme de planning et de gardes. Nous recrutons un médecin pour les urgences, avec un profil de pédiatre, DESMU, ou médecine générale. En fonction du profil, il sera possible d’avoir une ou plusieurs demi-journées de consultation de pédiatrie générale ou spécialisée, et/ou de participer aux travaux de recherche du service (nombreux PHRC ou autres projets de recherche clinique) L’équipe médicale est bienveillante et dynamique. L’encadrement des plus jeunes par les nombreux « séniors » et sur-spécialistes participera au renforcement de vos connaissances. Les staffs communs hebdomadaires (pédiatrie, urgences, néonatologie) sont un moment privilégié pour les échanges et la formation, de même que les transmissions quotidiennes partagées par les urgences et la pédiatrie générale. Si vous êtes intéressé(e) par ce poste et pour tout renseignement complémentaire, je vous remercie de me contacter à l’adresse loic.de-pontual@aphp.fr ou au 01 48 02 64 54.
POSTE DE FFI - RÉANIMATION NÉONATALE ET PÉDIATRIQUE - CH PAU
Poste de FFI pour le semestre d'été 2022. Le service est composé de 2 lits de réanimation pédiatrique, 6 lits de réanimation néonatale, 3 lits de soins intensifs néonatals, 8 lits de néonatologie. C’est une maternité de type 3 (2000 naissances/an). Le FFI sera posté dans l’unité de réanimation Néonatale et Pédiatrique et de néonatologie. Travail en binôme avec le sénior. Les gardes sont au nombre de 4/mois (semaine/WE). Elles sont postées aux urgences pédiatriques, toujours séniorisées (soit 2 séniors la journée, un sénior la nuit). 2 WE d’astreinte sur 6 mois environ. Organisation de service permettant d’avoir du temps dédié pour la formation ou travail de thèse. Possibilité d’assister à des consultations de sur-spécialité diverses (endocrinologie, diabétologie, gastroentérologie, néphrologie, neurologie, néonatalogie…) Equipe, jeune et dynamique. Ville agréable, à taille humaine, montagne et mer à 1h de route. Date de début : 02/05/2022 Date de fin : 01/11/2022 Contacts : Alexandra.david@ch-pau.fr ; Thierry.mansir@ch-pau.fr
Poste de médecin - Pédiatrie/urgences pédiatriques - CH d'Argenteuil
Recherche pédiatre pour compléter une équipe très dynamique de 12 jeunes pédiatres couvrant des surspécialités ( neuro; endocrino, diabétologie, oncohématologie drépanocytose, asthme, dermatologie, nutrition, réanimation pédiatrique etc...) et tournant sur les différents secteurs du service (Salle, USC, SAU, HDJ, consultation) Poste à temps plein ou temps partiel ; activité aux urgences pédiatriques ( 22000 passages annuels) et en salle ( 15 lits) ; possibilité de consultations spécialisées En raison d'une diminution d'activité de 2 pédiatres et de plusieurs congés maternité concomitants recherchons 1 ou 2 pédiatre(s) pour renforcer l'équipe avec possibilité de transformer le poste. A noter pas d'activité de néonatologie ni de maternité (il existe une néonatologie de type 3 dans l'établissement) A noter également une équipe de psychiatrie de l'adolescent dans l'établissement avec liaison quotidienne très efficiente L'hôpital est à 8 minutes à pied de la gare VAL D'ARGENTEUIL et à 15 minutes de Saint Lazare
Pediatric intensive care unit follow-up: Thinking before acting
Anaesth Crit Care Pain Med. 2024 May 31;43(4):101401. doi: 10.1016/j.accpm.2024.101401. Online ahead of print.
ABSTRACT
OBJECTIVE: It is now well established that post-intensive care syndrome is frequent in critically ill children after discharge from the pediatric intensive care unit (PICU). Nevertheless, post-intensive care follow-up is highly heterogenous worldwide and is not considered routine care in many countries. The purpose of this viewpoint was to report the reflections of the French PICU society working group on how to implement post-PICU follow-up.
METHODS: A working group was set up within the Groupe Francophone de Reanimation et d'Urgences Pédiatriques (GFRUP) to provide conceptual and practical guidance for developing post-PICU follow-up. The working group included psychologists, PICU physicians, physiotherapists, and nurses, from different French PICUs. Five virtual meetings have been held.
RESULTS: First, we described in this work the objectives of the follow-up program and the population to be targeted. We also provided a framework to implement post-PICU follow-up in clinical practice. Finally, we detailed the potential obstacles and challenges to consider.
CONCLUSION: Although implementing a post-PICU follow-up program is a challenge, the benefits could be significant for both patient and relatives, as well as for the health care professionals involved.
PMID:38823635 | DOI:10.1016/j.accpm.2024.101401
The pediatric intensive care unit in France: What happens afterwards?
Arch Pediatr. 2024 Apr;31(3):202-204. doi: 10.1016/j.arcped.2024.01.002. Epub 2024 Mar 19.
ABSTRACT
Although pediatric post-intensive care syndrome is frequent and impacts the child's quality of life in various aspects, there are currently no guidelines regarding post-pediatric intensive care unit (PICU) follow-up. The aim of this study was to describe post-PICU follow-up in France. Among the 37 French PICUs, only 67 % had a consultation service, mostly performed by pediatric intensivists (95 %). Post-intensive care evaluation was the main objective for 46 % of these centers, whereas others focused on specific patient populations. Post-intensive care follow-up is highly heterogeneous and developing such consultation services appears to be a main challenge for PICU teams.
PMID:38508912 | DOI:10.1016/j.arcped.2024.01.002
ROX (Respiratory rate-OXygenation) index to predict early response to high-flow nasal cannula therapy in infants with viral bronchiolitis
Pediatr Pulmonol. 2024 Apr;59(4):982-990. doi: 10.1002/ppul.26860. Epub 2024 Jan 10.
ABSTRACT
INTRODUCTION: High-flow nasal cannula (HFNC) is commonly used as first step respiratory support in infants with moderate-to-severe acute viral bronchiolitis (AVB). This device, however, fails to effectively manage respiratory distress in about a third of patients, and data are limited on determinants of patient response. The respiratory rate-oxygenation (ROX) index is a relevant tool to predict the risk for HFNC failure in adult patients with lower respiratory tract infections. The primary objective of this study was to assess the relationship between ROX indexes collected before and 1 h after HFNC initiation, and HFNC failure occurring in the following 48 h in infants with AVB.
METHOD: This is an ancillary study to the multicenter randomized controlled trial TRAMONTANE 2, that included 286 infants of less than 6 months with moderate-to-severe AVB. Collection of physiological variables at baseline (H0), and 1 h after HFNC (H1), included heart rate (HR), respiratory rate (RR), fraction of inspired oxygen (FiO2), respiratory distress score (modified Wood's Clinical Asthma Score [mWCAS]), and pain and discomfort scale (EDIN). ROX and ROX-HR were calculated as and , respectively. Predefined HFNC failure criteria included increase in respiratory distress score or RR, increase in discomfort, and severe apnea episodes. The accuracies of ROX, ROX-HR indexes and clinical variable to predict HFNC failure were assessed using receiver operating curve analysis. We analyzed predictive factors of HFNC failure using multivariate logistic regressions.
RESULT: HFNC failure occurred in 111 of 286 (39%) infants, and for 56 (50% of the failure) of them within the first 6 h. The area under the curve of ROX indexes at H0 and H1 were, respectively, 0.56 (95% confidence interval [CI] 0.48-0.63, p = 0.14), 0.56 (95% CI 0.49-0.64, p = 0.09). ROX-HR performances were better but remained poorly discriminant. HFNC failure was associated with higher mWCAS score at H1 (p < 0.01) and lower decrease in EDIN scale during the first hour of HFNC delivery (p = 0.02). In the multivariate analyses, age and mWCAS score were were found to be independent factors associated with HFNC failure at H0. At H1, weight and mWCAS were associated factors.
CONCLUSION: In this study, neither ROX index, nor physiological variables usually collected in infants with AVB had early discriminatory capacity to predict HFNC failure.
PMID:38197495 | DOI:10.1002/ppul.26860